Dossier collectif IA66003616 | Réalisé par
  • pré-inventaire
Ensemble des fontaines de la commune de Taurinya
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    fontaine
  • Aires d'études
    Conflent-Canigou
  • Adresse
    • Commune : Taurinya
      Lieu-dit : Cours
      Adresse : Rue del Balc, Rue del Fonts
      Cadastre : 2021 0A 70 Fontaine située au niveau de la rue del Fonts ; 2021 0A 1185 Fontaine située au lieu-dit Cours

Plusieurs fontaines construites à l’époque contemporaine sont présentes sur le territoire de Taurinya, dont deux situées dans le village. Si le projet fontinal fut adopté en 1898, l’adduction d’eau potable parvient dans les maisons qu’à partir de 1935 [Panneau signalétique patrimonial, 2018]. Les fontaines constituaient donc pendant plusieurs années des points d’eau nécessaires pour les habitants, malgré les nombreuses épidémies de choléra qui sévissaient. Plusieurs d’entre elles ont été détruites, en raison de l’agrandissement du village et de la mise en place du réseau public d’eau potable. A l’origine, le stockage de l’eau potable s’effectuait dans un réservoir, implanté au Sud du village (lieu-dit La Tinade). Il a par la suite été complété d’un second réservoir de captage, pour faire face à l’accroissement démographique. Actuellement, l’alimentation en eau potable du village s’effectue grâce à troisième réservoir (les deux précédents n’étant plus utilisés), situé non loin des mines du Salver et construit dans les années 1980.

Fontaine, rue del Balc : Époque contemporaine

Cette fontaine se trouvait à l’origine en face de sa position actuelle, comme l’atteste une photographie de procession (jour de Pentecôte) en direction de l’église paroissiale, datée de 1925 [CATHALA-PRADAL, CHRISTOFOL, NICOLAU, 1999, p.74].

Fontaine, rue dels Fonts : Époque contemporaine

Fontaine dite « font Envoad » : Époque médiévale / 14e siècle ?

La fontaine est mentionnée dans un écrit de François Font, curé de Codalet et de Saint-Michel-de-Cuxa actif au 19e siècle. Son ouvrage intitulé « Histoire de l’abbaye royale de Saint Michel de Cuxa » (1811), évoque la venue au 10e siècle du doge de Venise Pierre Orseolo, au côté de l’ermite vénitien Marin et de Romuald. Ceux-ci souhaitant se faire ermites non loin du monastère, ils décident avec la bénédiction de l’abbé Garin de se retirer dans une forêt située « sur le penchant est d’une colline en face de l’abbaye de Saint-Michel » [FONT, 1903, 254 pages]. Le curé explique également que « leurs tentes érémitiques » ont été placées « à côté d’une source limpide », au cœur d’une forêt située « au pied de la « toure de Saint Valentin » ». De plus, la fontaine où se désaltère les ermites « coule aussi avec son murmure toujours doux et gracieux. Par ces eaux limpides, elle est bien l’image de la grâce dont nos solitaires ont si souvent désaltéré leurs âmes dévorées de la soif de l’amour divin ».

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle , (incertitude)

Fontaine, rue del Balc :

La fontaine est adossée contre un mur maçonné, délimitant la parcelle de l’église Saint-Fructueux. Elle est formée d’un arc cintré à claveaux en pierres de granit taillées et piquées. La clé centrale est ornée d’une tête de taureau sculptée, qui renvoie au blason du village. Au centre de la fontaine se trouve un bassin carré en pierre de taille polie, surmonté d’un couvercle de regard en fonte pour la citerne. Celui-ci comprend une tête de lion murale en bronze pour l’écoulement de l’eau. La structure de la fontaine prend appuie sur un soubassement en pente, également taillé dans du granit. L’alimentation en eau s’effectue grâce à un captage effectué à partir d’une source, située non loin des mines de Taurinya.

Fontaine, rue del Fonts :

Alimentée par une eau de source souterraine, la fontaine est située en amont du lavoir développé en bordure de la D27. Elle est intégrée dans le mur Nord d’une habitation et forme une niche pyramidale encadrée de cayrou. L’eau s’écoule à partir de trois sorties intégrées dans le mur de la fontaine, dont deux robinets en fonte. Deux bassins quadrangulaires sont présents et recouverts de mousses végétales.

Fontaine dite « font Envoad » :

Située à environ 150 m au Sud-Ouest de la chapelle-tour Saint-Valentin de Corts, cette fontaine est une construction voûtée en pierres sèches, en partie couverte par la végétation. Son nom « font Envoad » se rapporte à son voûtement, dont la forme brisée est plutôt rare. La maçonnerie intérieure de la fontaine comprend des moellons de pierres, liés à un mortier de terre et chaux (à vérifier).

  • Typologies
  • Toits
  • Murs
    • granite maçonnerie
    • gneiss maçonnerie
    • brique maçonnerie
  • Décompte des œuvres
    • repérées 3

Bibliographie

  • CATHALA-PRADAL, Sophie, CHRISTOFOL, Jeannot, NICOLAU, Bernard. Taurinya. Fragments de la vie d’un village du Canigou. Association Vall de Cuixà. 1999. 119 pages.

    Médiathèque de Prades
    1999

Documents multimédia

  • FONT, François. Histoire de l'abbaye royale de Saint-Martin du Canigou (diocèse de Perpignan) ; suivie de la Légende et de l'Histoire de l'abbaye de Saint-André d'Exalada. [en ligne]. Perpignan. Imprimerie de Charles Latrobe. 1903. 254 pages.

    1903
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie